« Au bout de sept ans, Mathieu est enfin reconnu comme une victime, confie l’avocat de la partie civile, Me Frédéric Aguillon. La décision de la cour d’assises valide la version de Mathieu selon laquelle Stéphane D. a orchestré un piège pour parvenir à ses fins et le violer. »
Me Frédéric Aguillon a aussi regretté un dossier inabouti, qui ne « fait pas le tri » parmi les 8 faits reprochés à Moctar D. : « Il y en a pour lesquels il y a des charges, d’autres pour lesquels il n’y en a pas et enfin des faits où il y a des éléments à décharge ! »
« Le titre est inquiétant et révélateur », souligne l’avocat de la partie civile, Me Frédéric Aguillon, qui souligne la similitude avec l’affaire en cours, commençant sa plaidoirie en citant un extrait. « Il suffit d’échanger les prénoms… »
« Il a eu une chance extraordinaire », a souligné son avocat Me Frédéric Aguillon, montrant la photo au tribunal. « À deux millimètres près il perdait un œil. Il pouvait aussi perdre la vie », ajoute le conseil qui s’est étonné que la qualification criminelle de tentative de meurtre ne soit pas retenue.
« Il est regrettable que le juge d’instruction n’ait pas distingué le rôle de chacun », confie Me Frédéric Aguillon, l’avocat de l’un des mis en examen. « A l’évidence, le dossier démontre qu’ils n’ont pas la même implication. »
La cour a estimé que les faits commis en juillet 2012 à Pontoise, rue de Gisors, ne constituaient pas une tentative de meurtre, crime pour lequel il avait été mis en examen, mais des violences avec arme. Une requalification juridique que son avocat, Me Frédéric Aguillon, réclamait depuis le début de l’affaire.
« Guillaume n’est pas un monstre. Je refuse qu’on fasse de son procès celui des hommes violents » s’est insurgé son avocat, Me Frédéric Aguillon, lors de sa plaidoirie. « Les faits, j’y vois plus de la jalousie d’un homme en rage qu’une réelle volonté de donner la mort ».
Du côté des victimes, « c’est une satisfaction en demi-teinte », rapporte Me Frédéric Aguillon, qui assistait quatre parties civiles et leurs familles. « L’accusé n’a pas été condamné pour viol sur l’un des deux jeunes. Les parties civiles n’ont également été que partiellement entendues sur le sujet de l’emprise psychologique, une situation d’emprise dans laquelle l’accusé les avait placés. Il y a un peu d’incompréhension. La démonstration avait été faite à mon sens, par les experts comme par les jeunes. »
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